À l’époque de la Renaissance, la communauté scientifique, avec de nouvelles avancées comme le microscope, a commencé à considérer que même la plus petite des créatures pouvait avoir quelque chose de précieux à enseigner à l’humanité. Un peintre néerlandais, Otto Marseus van Schrieck, était fortement impliqué auprès de la communauté scientifique et a l’affût des dernières théories et découvertes. Inspiré par ces découvertes, van Schrieck a commencé à peindre des oeuvres sous le theme de la nature morte, avec des sujets et des milieus considérés comme étranges, voire tabous, pour l’art à l’époque. Ce sous-genre s’appelait Sottobosco, qui se traduit par sous-bois ou sol forestier.
Le ré-enchantement du monde
En 2023, nous nous trouvons au cœur d’une “Renaissance Sauvage” dans laquelle “artistes et architectes dessinent de nouvelles perspectives et inventent de nouvelles possibilités en réponse à la crise écologique”. Nous sommes de plus en plus conscients des propriétés curatives de la nature et de leur effet apaisant sur nos vies effrénées. Le sol de la forêt, composé de matériaux terreux comme le bois et l’argile, nous ancre dans les plaisirs simples du monde naturel et nous rappelle que ce sont les choses rudimentaires qui nous soutiennent.
Cette année, Renwil s’inspire de la pratique picturale de la Renaissance, Sottobosco, en se concentrant sur des thèmes inspirés de la nature et des matériaux naturels, tout en célébrant le rôle séculaire de l’art de ré-enchanter le monde.
